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La psychologie du sexe



La submersion malhonnête de la différence
La théorie DSoD
L’expansion et la compression de la différence


Magritte, Delusions of Grandeur    

Il apparaît que, dans le cerveau, la perception des différences est modulée d’une manière qui est identique à celle d’un amplificateur ou d’un compresseur audio. Chez la femme, l’hypothalamus fonctionne comme un amplificateur hormonal, agissant pour augmenter certaines hormones jusqu’à ce qu’elles atteignent un pic à la fin du cycle menstruel. Chez l’homme, l’hypothalamus agit comme un stabilisateur (compresseur) qui n’amplifie pas les variations hormonales mais les atténue.

Les homosexuels masculins se divisent en deux groupes: ceux qui ont un hypothalamus de type masculin et ceux qui ont un hypothalamus de type féminin. Tout cela est bien connu: cependant, ce que nous exposons ici, à savoir l’analogie avec la compression et l’expansion audio en ce qui concerne la perception de la différence chez les deux sexes, est complètement nouveau.



Il existe en matière de perception de la différence une théorie très fouillée que l’on a baptisée par commodité la Théorie DSoD. Elle énonce que les appareils cognitifs de l’homme et de la femme perçoivent la magnitude de la différence de manières différentes. Deux constats ont été faits:


  1. Les hommes accentuent les grandes différences et minimisent les petites;
  2. Les femmes minimisent les grandes différences et accentuent les petites.

Ces processus sont analogues à l’expansion et la compression employées dans le conditionnement des signaux audio. EFPoSD et PMSoSD s’opposent de façon dynamique et DFSoLD et IMAoLD agissent pareillement. Le point précis de passage entre ce qui est considéré comme petit et ce que l’on tient pour grand détermine la culture. On pourrait comparer ce schéma aux lois de Weber et Fechner.

Grâce à la PMSoSD, les hommes peuvent travailler ensemble, supprimant les différences relativement mineures dans la personnalité de chacun pour parvenir à un but commun. Chez l’homme, le regroupement classique est le gang dont les membres sont admis sur le seul critère de leur utilité au groupe. Les hommes combattent pour préserver les différences mais ils ne courront pas le risque d’être blessés ou de mourir pour des faits qu’ils perçoivent comme étant insignifiants.

Recourant à son EFPoSD, la femme s’efforce de choisir un compagnon optimal et elle a besoin de savoir le plus tôt possible s’il lui convient, sinon elle pourrait se retrouver enceinte d’un homme qui pourrait l’abandonner par la suite. À long terme, la femme cherche un homme qui a une personnalité compatible avec la sienne et elle s’intéresse à de subtils traits de caractère pour établir si son partenaire potentiel est un parti convenable en vue d’une cohabitation durable. L’EFPoSD explique aussi l’acuité supérieure que possède la femme dans l’interprétation de la communication non verbale (ce que l’on appelle couramment l’intuition féminine).

L’essence même de la IMAoLD est la compétition. Les hommes s’efforcent de rendre les choses plus grandes, plus rapides, plus grandioses ou plus compactes parce qu’ils sont en concurrence et sont intéressés par la taille (ou même le manque de taille). Ils vont à la guerre pour préserver les différences et il faut que celles-ci leur paraissent grandes pour qu’ils acceptent d’y sacrifier leur existence.

L’une des grandes origines possibles de la DFSoLD est l’horreur de la violence chez la femme. Les femmes sont plus sensibles à ses effets puisque tout conflit survenant avec un homme et impliquant la force sera presque invariablement perdu. Dès qu’un homme perçoit qu’une différence est suffisamment importante pour justifier un agression, la femme perd son pouvoir de manipulation parce qu’un talent aussi subtil est inefficace contre la force animale. De plus, il est dans l’intérêt collectif des femmes de minimiser les différences en ce qui concerne l’âge et la séduction, ainsi que la grande disparité existant en matière de capacité pratique entre les hommes et les femmes. Ainsi, les femmes nient-elles les grandes différences entre les sexes, entre les enfants et les adultes, entre les diverses races humaines et entre l’être humain et l’animal.

La création, pour la gestation, d’un environnement favorable et tranquille, constitue peut être une autre origine phylogénétique de la DFSoLD car, au cours de certaines phases critiques de la grossesse, le stress et les perturbations peuvent avoir de graves conséquences.

En guise d’illustration, on peut comparer le fait que les femmes affirment que les hommes et les femmes sont “égaux” ou que les différentes races sont “égales” avec l’examen méticuleux des détails auquel elles se livrent lorsqu’elles font des emplettes (EFPoSD).




La perception n’a pas besoin d’être juste et précise pour être positive au plan de l’évolution.



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